- La surtaxation des super-riches s'apparente à une grosse blague qui n'atteint pas même le niveau d'un mini-symbole. Les 200 millions d'euros attendus ne représentent que la moitié des subventions promises aux producteurs de fruits et légumes…
journaliste, homme de presse écrite, de radio et de télévision.
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ARTICLES DE SYLVAIN GOUZ
- La surtaxation des super-riches s'apparente à une grosse blague qui n'atteint pas même le niveau d'un mini-symbole. Les 200 millions d'euros attendus ne représentent que la moitié des subventions promises aux producteurs de fruits et légumes…
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A force d'entendre à longueur d'ondes radio ou télé que le déficit c'est le diable, à force de subir les discours de droite et hélas parfois de gauche -il faut faire « sérieux »- serinant que la priorité c'est de diminuer les dettes publiques, les Français finissent par le croire, foi de sondeurs, l'IFOP en l'occurrence. Il serait 82%, excusez du peu, à se dire inquiets à propos du déficit public et de la dette.
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N'empêche que la proposition vient en tête du chapitre consacré à l'Europe. Elle se justifierait par l'insuffisante capacité de l'Europe à réagir « de façon rapide et efficace » à la crise de la dette souveraine qui la traverse.
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Crise de l'euro : un nouveau bricolage à l'horizon
Cela s'appelle jouer à se faire peur. Une fois de plus, les dirigeants européens -que dirigent-ils vraiment ? - doivent se retrouver ce jeudi pour un sommet dit de crise ou de la dernière chance, c'est selon, afin d'éviter une crise de l'euro, autrement dit un défaut de paiement de la Grèce qui conduirait inéluctablement à l'éclatement de la zone euro, ce dont personne, ni les gouvernants, ni les banques, ni les « marchés » ne veut.
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Mi-croquemitaine, mi-sauveur suprême, Nicolas Sarkozy, très probable candidat à sa réélection, a choisi sa posture : gare, si vous me délaissez, les méchants financiers internationaux viendront vous chercher noise. Mais si vous m'accordez un nouveau bail, je vous préserverais des périls qui nous menacent.
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Un rapport parlementaire qui pointe 20 milliards de fraudes sociales (à la sécurité sociale et aux caisses de retraites), un ministre du Budget qui rajoute 2,4 milliards de fraude fiscale, et une ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale qui, sans doute pour figurer sur la photo, y va de son estimation des 13 114 fraudeurs – pas un de plus pas un de moins – aux allocations familiales. N'en jetez plus…
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BCE : les péchés capitaux de Jean-Claude Trichet
A quelques mois de la fin de son mandat à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE), Jean-Claude Trichet nous livre depuis quelques semaines une sorte de feu d'artifices, première page de son testament intellectuel sans doute et feuille de route pour son successeur, l'italien Mario Dragghi, tout autant monétariste orthodoxe et libéralo-rigide, dont la nomination devait être entérinée par les chefs d'Etats et de gouvernements ce 24 juin.
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Crise: après les saisons 1 et 2, vous adorerez la saison 3
Bref rappel des épisodes précédents :
· Saison 1 : crise des subprimes (c’est en quelque sorte le « pilote » de la série), mise en faillite « pour l’exemple » de la banque Lehman Brothers, capilotades en cascade des banques de par le monde, sauvetage en catastrophe du « système » par l’injection massive d’argent public à la fois pour éviter l’effondrement des dites banques et la récession généralisée. Ouf !
· Saison 2 : les banques sont sauvées, les gouvernements respirent, les marchés financiers se redressent, les profits augmentent (business as usual), le chômage et la précarité aussi, les déficits publics se creusent à mesure que les bénéfices des banques et les bonus de leurs dirigeants et des traders se gonflent. Les grandes entreprises et leurs dirigeants ne sont pas en reste.
· Saison 3 : les marchés financiers, via les fameuses agences de notation font les gros yeux : il faut combler au plus vite tous ces déficits publics, austérité budgétaire, amputations des traitements des fonctionnaires, coupes dans les budgets sociaux (retraites, indemnités pour les sans-emplois…), le chômage reste à haut niveau, la précarité s’accroît, le niveau de vie stagne, la croissance rechute.
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DSK et télévision : c’est toujours l’image qui prime
Le traitement médiatique de l’affaire Strauss-Kahn a suscité à foison de multiples débats directement liés au contenu éditorial: fallait-il évoquer plus que cela a été dans le passé les rumeurs sur le comportement passé de l’intéressé ? Comment arbitrer entre le respect de la vie privée et l’obligation d’informer ?...
Au-delà, notamment par la place occupée désormais par les chaînes d’information continue, on ne saurait se dispenser, un peu plus à froid, de discuter des aspects plus strictement télévisuels de ce traitement, autrement dit d’interroger la dialectique sous-jacente entre le montrer et le dire , la tension en quelque sorte existentielle entre l’image et le commentaire.
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Comment osent-ils ? Comment oser qualifier l'assistanat de « cancer » ? Outre qu'elle est injurieuse pour les personnes visées, l'expression traduit un décrochage avec le réel, inquiétant voire pathologique, pour celui qui l'emploie. Sans compter qu'elle est assez indigne vis-à-vis des personnes atteintes d'un « vrai » cancer.
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Et chaque camp prépare ses munitions. Adieu le bouclier fiscal, voici un ISF raboté, côté UMP/Sarkozy. Une grande réforme de l'impôt sur le revenu fusionné avec la Contribution sociale généralisée (CSG) et prélevé à la source, côté PS. Une idée assez clairement inspirée de « Pour une révolution fiscale » l'ouvrage de référence de Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez.
Derrière ce projet encore un peu flou, mais qui vise fort heureusement à réintroduire davantage de justice fiscale, se profile cependant un débat implicite autour de cette notion de « retenue à la source ».
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La BCE, la Banque centrale européenne, devrait relever ses taux d'intérêt lors de sa réunion mensuelle ce jeudi. L'annonce en a été en quelque sorte déjà faite à l'issue de la dernière réunion, en mars, de crainte, disait-on à l'époque, de pressions inflationnistes.
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Le pacte pour l’euro ou, pour mettre les points sur les « i », le pacte pour la compétitivité adopté un peu furtivement par le sommet de la zone euro du 11 mars, reste, pour le moment du moins, en pointillé. A l’origine, un texte d’inspiration allemande, approuvé par la France, prévoyait des dispositions contraignantes. Faute d’accords de leurs partenaires, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont dû mettre un peu d’eau dans leur vin et se contenter d’un énoncé de « recommandations » que chaque pays pourra assaisonner à sa guise. Il n’empêche. Les jalons sont posés.
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Un jour, on jette à la rivière le bouclier fiscal qu'on a tant aimé depuis 2007, un autre jour, on met à l'encan la totalité de l'ISF, puis on se ravise encore quelques jours plus tard en s'apercevant que cela va encore grever les déficits.
Alors on s'invente un nouvel impôt qui porterait non pas sur la fortune, mais sur l'accroissement virtuel ou théorique de cette fortune… avant de s'apercevoir que c'est une vue de l'esprit et que donc mieux vaut relever le seuil d'exonération de l'ISF – ce qui profitera au passage à tous ceux qui paieront encore cet impôt – mais finalement on ne sait pas trop. On attend les prochains épisodes du feuilleton. Quel suspens !
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Comment le dire ? Bravo ! Merci ! Enfin ! L'ouvrage Pour une révolution fiscale (La République des Idées, au Seuil) de Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez, tous trois professeurs d'économie, est un vrai régal en même temps qu'un outil de travail et de réflexion qui devient essentiel pour quiconque s'intéresse à la fiscalité en France.
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Alors voilà. Le problème de la France – soyons précis – le problème des entreprises françaises, c'est donc que la compétitivité de la France a baissé par rapport à celle de l'Allemagne. Et c'est un institut de conjoncture, COE-Rexecode, dont Le Monde nous dit avec pudeur qu'il est « proche du patronat » [selon le site de cet institut, celui-ci est en effet la résultante de la fusion entre Rexecode, venu du giron du Medef et le COE (Centre d'observation économique de la chambre de commerce et d'industrie de Paris), ndlr], qui vient d'en faire rapport au tout récent ministre de l'Industrie, Eric Besson.
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Objectif : réfléchir à la suppression concomitante du bouclier fiscal et de l'impôt sur la fortune et à l'introduction éventuelle d'un nouvel impôt -car l'opération doit être neutre pour les finances publiques. Pas question d'augmenter les impôts puisque -argument suprême- les prélèvements obligatoires sont déjà trop élevés dans notre pays, nous dit-on.
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Il y a vraiment de quoi avoir le tournis.
6 juin 2010. L'euro en dessous de 1,20 dollar. Catastrophe ! C'est l'Europe monétaire qui s'effiloche dans la foulée de la crise grecque.
4 novembre 2010, l'euro au-dessus de 1,40 dollar. Catastrophe ! Voilà l'euro victime collatérale de la guerre des monnaies, du bras de fer entre un yuan sous-évalué, délibérément cadenassé par les autorités chinoises pour doper leurs exportations, et un dollar que les Etats-Unis cherchent à dévaluer en faisant tourner la planche à billets afin de rendre leurs produits plus compétitifs.
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Cela pourrait s'appeler courir deux lièvres à la fois. Se montrer « rigoriste » sur les dépenses publiques tout en promettant de « sortir de la crise » selon Nicolas Sarkozy. Organiser la « rilance », contraction néologique de « rigueur » et « relance » pour Christine Lagarde, ministre de l'Economie et des Finances.
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François Fillon aime décidément beaucoup revêtir le costume de « Père Fouettard » ou, c'est selon, de « Père La Rigueur ». Dès septembre 2007, il ne craignait pas de se proclamer « à la tête d'un pays en faillite ». Ce week-end, sans crier gare, il a sorti de sa boîte à malice le chiffre magique de 100 milliards d'euros, qu'il s'agirait de rogner sur les déficits publics d'ici 2013 pour les ramener sous ce mythique pourcentage de 3% du produit intérieur brut.
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« Vous me dites qu'un enfant de quatre ans comprendrait. Allez me chercher un enfant de quatre ans. » C'est la réplique qu'adresse, à un de ses conseillers, le chef du gouvernement fraîchement nommé d'un pays imaginaire nommé Freedonie. C'est un moment fameux d'un des meilleurs films des Marx Brothers, « La Soupe aux canards ».
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NOTE DE LECTURE
LE SORCIER DE L'ELYSEE
L'HISTOIRE SECRETE DE JACQUES PILHAN
FRANCOIS BAZIN, Edition PLON
Avec "Le sorcier de l'Elysée", François Bazin a le bonheur de nous conduire à trois lectures parallèles autour de Jacques Pilhan.
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Sylvain GOUZ a créé et anime MEDIΔGOUZ, la structure qui abrite ses activités de journalisme et de conseil media...